- Les actions présentées sur le thème des plages, du littoral :
- création de sites d’illustration de la pollution : le PNPC souhaite suivre l’évolution de la pollution sur les plages : origine et quantité des déchets. Certaines zones sont déjà gérées de sorte à mener ce suivi : pas d’action de nettoyage. Ce suivi est partagé à l’échelle nationale. Le Parc propose d’étendre ce dispositif et de mieux communiquer sur les déchets issus de la mer ou laissés sur les plages sur des tronçons de plages plus fréquentées. Dans tous les cas le dispositif retenu doit être accompagné d’une communication ad-hoc pour être pertinent
- création d’exclos sur les plages où le piétinement serait interdit. Ces exclos permettraient de recréer des îlots de résilience pour des espèces vulnérables au piétinement et à l’étalage des serviettes.
- mise en place d’observatoire participatif de suivi du littoral. Des dispositifs simples de recueil de données photographiques permettent de partager des informations utiles pour les scientifiques, comme le rappelle Isabelle Taupier Letage, afin de suivre l’évolution des plages, l’arrivée des déchets et laisse de mer après chaque tempête ainsi que les autres effets des évènements météo sur le profil des plages. Ce dispositif pourrait être alimenté par les porquerollais après chaque évènement. Le Parc national est prêt à mettre un dispositif de localisation des sites de suivi (piquet pour poser les appareil photos et téléphones, autres ? ).
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Sur le thème bois et forêt
- Valorisation du bois abattu : Le PNPC coupe actuellement plus de bois qu’il ne trouve de débouché pour sa valorisation. La valorisation actuelle est essentiellement du bois énergie soit pour les agents du Parc, soit pour les habitants. Les volumes ainsi valorisés ont doublé depuis quelques années passant de 20m3 à 40m3. Il semble intéressant de créer une micro-filière de bois d’œuvre à partir d’une scierie mobile que le Parc pourrait acheter et mettre à disposition afin que le bois puisse être stocké sur l’île et non brulé. Pour cela il faut que les habitants et associations de l’île puissent manifester leur besoin/envi volume et essence afin de transformer les sujets coupés sur place. Il ne s’agit pas d’exploiter la forêt en fonction des besoins mais de susciter une demande en fonction de l’offre : bois extrait de la forêt à des fins d’entretien. La SCEA du Domaine de l’île montre son intérêt à pouvoir rénover les bâtiments du domaine à partir de bois local.
- Prévention des incendie et participation des habitants à des démarches de médiation avec le public. Le Parc national propose de remettre en place un dispositif bénévole ambassadeurs pour informer et prévenir les risques incendie. Les habitants volontaires pourraient ainsi faire des tournées en binômes selon un calendrier prédéfini. Le Parc pourrait former ces bénévoles et leur fournir une tenue qui permette à ces derniers d’être estampillés ambassadeurs Parc national et éviter des incompréhensions ou réactions désagréables de la part du public.
- Gestion d’un troupeau d’ânes : Le Parc rappelle le rôle des ânes pour lutter contre les incendies et se dit prêt à étudier un partenariat avec un tiers avec pour maintenir un petit troupeau à l’année sur Porquerolles en lien avec le projet Copains pour faire du sylvopastoralisme.
- Plan de gestion de la forêt : Le Parc annonce la mise en place d’une démarche concertée pour la mise en œuvre d’un plan de gestion sur les massifs de l’île qui compléterait le plan de gestion DFCI.
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Sur le thème Agriculture
- Mutualisation d’un moulin à huile. La SCEA du domaine de l’île présente la réflexion qu'elle engage, notamment pour mettre en place un moulin sur l’ancien domaine de Perzinsky. Ce moulin pourrait être mutualisé avec les producteurs d’olives de l’île. Le projet est au stade d’étude avant l'obtention des autorisations notamment pour les bâtiments. La SCEA se dit prêt à investir sur les compétences en formant une personne au métier de moulinier. La SCEA est intéressée aussi pour participer aux projets relatifs à la valorisation de la matière organique sur l'île (cf . Sujet suivant).
- Mise en place d’une micro filière pour valoriser la matière organique. Un besoin de transformation de la matière organique sur l’île est identifié depuis plusieurs années, plusieurs initiatives ont vu le jour et n’ont pas pu se pérenniser. Le Parc souhaite participer à la mise en œuvre de ce projet et à l'étude des pistes pour transformer sur place cette matière en compost. Les sols agricoles sont relativement pauvres en matière organique. L’association Smilo a travaillé avec les habitants de l’île du Levant sur le recueil des déchets verts et envisage de dupliquer cette expérience sur Porquerolles. La métropole TPM chargée du traitement des déchets était aussi présente pour discuter des opportunités et contraintes sur la mise en place d’une telle filière sur l’île. La question est de trouver un opérateur pour prendre en charge la collecte, le tri, la transformation et la distribution. Le Parc se dit prêt à mettre à disposition du foncier, si les autorisations le permettent.
L'intégralité du compte-rendu et le détail des présentations est consultable ci-dessous, de même que le rapport final, élaboré par Charlotte Michel, reprenant et analysant l'ensemble de la démarche engagée sur le territoire ilien, ses forces, ses faiblesses, ses réussites et ses échecs.